Bachdenkel

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Another head-scratching answer to a trivia question nobody asked from That 70s Decade. STALINGRAD is Bachdenkel's second and last album of intelligent, song-oriented progressive rock, appearing after a long gap of six years from their debut, LEMMINGS. (I dunno how much weight this ough to carry, but Rolling Stone, upon hearing LEMMMINGS, dubbed Bachdenkel the Best New English Band of 1969. And, no, I haven't heard it and can't confirm or deny the truth of that claim.) Based upon this swan song, I'd say that Bachdenkel were a more muscular and guitar-oriented Gabriel-era Genesis - though keyboards are present, the guitars of Karel Beer and Colin Swinburne stir the drink on STALINGRAD, and superbly. There's some caustic riffing in spots, but there are even more passages of subtle loveliness present Swinburne's solo in "The Whole World Looking Over My Shoulder" never fails to summon up gooseflesh, to cite one example). It's tough to sum this band up with a nod to Genesis - for one thing, they're contemporaries, not camp-followers, and for another, there are also strong echoes of many other great British progressive-rock acts of the time, including a fistful on the Vertigo roster. Further complicating a capsule summary is the strong songwriting and musical vision Bachdenkel exhibit on this record. As an English band living and recording in France, they were probably better able to assimilate what they liked, without being so waist-deep in the UK scene that the influences began dominating the end result - so anybody expecting a COPY of something else is gonna be disappointed. The cd reissue thoughtfully jams in ten additional tracks - out takes, live tracks, archival masters, etc. With the exception of one sonically-subpar live edit (the closing track, thankfully), every addition to the original vinyl's nine selections is worth hearing and lends insight to what they were up to in that six-year span of inactivity. At the very least, STALINGRAD is good enough to get me REALLY curious about that first album, which most who've heard both insist is far better. From Amazon.com via http://www.cinephiles.net/cgi-bin/store.php?ASIN=B00000G62N

Bachdenkel were a British band, led by vocalist/guitarist/keyboards-player Colin Swinburne. They released two album during the early 70's Lemmings and Stalingrad and vanished into oblivion until the recent "revival" of prog and the new interest that arose as a result of this [resulting in album] reissues [on CD], with some archive material as bonus tracks.
Bachdenkel were located in France and as a result, they were not fully updated about the contamporary currents of British prog of the era, this worked in their favour as they used influences of the late 60's and updated them independently, they mix influences from the Beatles' Psychedelic era, singer-songwriters such as Joni Mitchell and Eastern and Hippie music and philosophy in a "Progressive" context. The result [Lemmings] is magnificent, great songs with beautiful and unusual lyrics, great music and Swinburne's unique and warm vocals makes this album a great listening experience, a true Masterpiece and highly recommended.
Stalingrad (title appears in the Cyrillic alphabet) was the second album. Keyboards are in short supply, so the sound is pretty intimate, mostly just two guitars, bass, drums and vocals. The vocals strongly suggest John Wetton. The two-part title song is probably the best, part one being vocal, part two instrumental. Elsewhere there aren't any real standouts, most of the songs are short, and there's no real complexity to the music, but it's not a bad album. It's a pleasant enough album, but not spectacular. One interesting thing about the album is the back cover, which shows a mock crypt with a bunch of names on the gravestone. Some of the names include: Guy Boyer (vibraphonist who played on the second Moving Gelatine Plates album), Rory Gallagher, Peter Hammill, Patrick Juvet (French disco star), Mick Ralphs and Bernard Szajner (French synthesist and Initial label-mate). -- Gil Keltch http://www.gepr.net/ba.html

 

Bachdenkel est un groupe de l’ombre. Maudit il voulait être, maudit il fut...La première angoisse du groupe fut de trouver un producteur: personne ne voulait des textes ultramélancoliques et noirs de ces sombres fatalistes sortis de nulle part. Mais grâce à une campagne publicitaire peu orthodoxe (leur nom était affiché PARTOUT), c’est finalement Philips qui va réalisé le disque en 1973 (le groupe est né en 1968 !). La musique ? Aussi excellente que dépressive... La pochette noir et blanc du hibou est désormais un classique des collectionneurs. Personnellement, cette musique m’a troublée: derrière un line-up habituel (guitare, basse, batterie), des accords et des riffs a priori « normaux » pour l’époque, ces lemmings ont pourtant une identité toute particulière- voire inclassable. La montée extraordinaire que représente l’enchaînement des quatre premiers morceaux est absolument hallucinante et déroutante. A déconseiller aux dépressifs chroniques mais absolument indispensable à ceux qui recherchent sans relâche les esprits tordus des années 70: cette fois-ci, vous avez rendez-vous avec le monstre du genre...

Addendum: Je l’ai trouvé en CD réédité par SPM !!!! Une brève story accompagne le disque, dans laquelle Bachdenkel est surnommé « le plus grand groupe anglais inconnu » (Rolling Stone magazine). Rien à ajouter...

Un petit coup d’oeil aux titres de ce second (et dernier) album vous feront comprendre que les lemmings sont toujours aussi gais... La pochette présente cette fois-ci un hibou mort et le nom de STALINGRAD en lettres russes. On remarque tout de suite une meilleure production que sur le premier album; pourtant il fut distribué à peu près aussi facilement... Anecdote: avant sa sortie, les parcmètres, poubelles et autres « outils » publics avaient été gratifiés d’une étiquette STALINGRAD, mais toujours en russe. Il fallait ensuite s ’appeler Hervé Picart et écrire pour « Best » pour enfin découvrir qui se cachait derrière ce nom inquiétant... Musicalement, les morceaux sont plus courts et mieux construits: il n’empêche que Stalingrad est globalement un cran (ou deux ) en dessous du niveau de Lemmings. Il manque peut-être la sauvagerie du premier album, l’ambiance sulfureuse... par Sébastien Petit - 1997


Bachdenkel Ressucité

Jaques Chabiron Rock & Folk Février 1972

L'enterrement de Bachdenkel a donc eu lieu, dans une salle d'exposition de l'École d'Architecture. Lassé, le groupa voulut partir, maudissant un pays où les choses allaient tout da même trop lentement. Ce ne fut pas une mascarade de mauvais goût - la lieu et l'auditoire s'y seraient prêtés - mais un simple adieu à ceux qui avaient, pendant plus de deux ans, permis au groupe de survivre. L'énorme matériel qui s'étalait dans le fond da la salle montrait bien qua, pendant cas années, la confiance, accordée à Bachdenkel n'avait pas toujours été une affaire de sentiments gratuits.

Ce fut la musique qui donna à ces heures la majesté de circonstance, car elle est naturellement impie, noble et aristocratique. J'ai instantanément retrouvé le Bachdenkel de Seloncourt: cette musique très forte qui semble sortir des murs, du plafond, de l’air même, tellement l'espace en est empli. Certes, ils jouent fort, mais les sonorités soit claires, et la multiplicité des sons entendus n'est pas due à la seule puissance. Comme chez Hendrix (là s'arrête la comparaison}, des notes naissent du choc d'autres notes, des harmonies inconnues naissant du choc d'harmonies normales. Las mélodies, sous-jacentes, proviennent du mélange intime de ces diverses sources sonores. Voix et basse­ six cordes (Peter Kimberly), guitare (Colin Swinburne) et batterie (Brian Smith), n'en sont que des éléments incomplets.

Musique difficile d'accès qui peut paraître rébarbative tellement les musiciens insistant dans une direction visiblement pessimiste, transformant même le grognon « Bobo's Party » - le très beau morceau de Mélanie - en une petite tragédie. C'est l'un des seuls morceaux qui n'ait pas été créé par Bachdenkel, dont « An Appointement with the Master » représente bien la démarche; phrases répétées de plus an plus intensément, jusqu'à !'insupportable, mais on les suit avec passion, fasciné que l'on est par cette tension, justement, D'autant plus qua jamais l'explosion ne se produit, jamais le soula­gement n'apparaît dans cette musique, jamais ne respire-t-on librement, même après que Bachdenkel ait quitté la scène. La découverte de ces personnalités nous éclairera. ulté­rieurement, sur cette « conduite d'échec »

Tous trois sa connurent à Birmingham, en 1968. Swinburne jouait et Kimberly chantait pour un groupe nommé The Purists (U No Who) et, aux yeux da Karel Beer, jeune producteur, ils se détachaient évidemment des autres musiciens du groupe, Si bien qu'ils le quittèrent, emmenant avec eux le bassiste, auquel appartenait la quasi-totalité du matériel, Beer les mit en présence de Brian Smith, et ceux qui devaient s'appeler Bachdenkel se découvrirent de telles affinités qu'ils commencèrent à travailler sans l'infortuné bassiste, Lequel les quitta en leur bradant son matériel, après avoir assisté à un concert que les trois compères donnèrent sans l'avoir invité à jouer! Un disque (simple) fut enregistré à cette époque « Strange People/An Apple A Day «Il ne sortira jamais ».
A l'Université de Birmingham, Bachdenkel comprit qua sa musique possédait un pouvoir que ne renfermait pas celle des autres groupes de !a ville: au lieu de danser frénétiquement - la coutume d'alors, même dans la province anglaise - une foule apparemment subjuguée décida de s'asseoir et d'écouter. Une aura de respect entoura bientôt Bachdenkel, et l'on vit rôder des personnages du show-biz britannique, On poussa le groupe à descendre à Londres, mais, à la surprise générale, il refusa : « Nous avons toujours refusé d'être la groupe descendant au Marquee (ou ailleurs) pour s'y faire remarquer; S'ils nous veulent, ils n'ont qu'à venir nous chercher, nous n'avons pas besoin d'eux pour vivre ». Un courage, une fierté certaine, mais, très certainement, un soupçon da masochisme, sur lequel nous reviendrons.

En mars 69, Bachdenkel quitte l'Angleterre pour la France où un contrat l'attend à la Cité Universitaire de Paris. Ne voulant pas retourner à Bir­mingham, ils commencent à chercher du travail en France: on les y aide, bien sûr, mais le meilleur moyen pour réussir est sans aucun doute celui auquel ils resteront toujours fidèles: arriver à l'improviste dans un club, demander de faire une audition. Les clients du Roméo dansent presque exclusivement sur la musique de James Brown mais ils seront séduits et le patron gardera Bachdenkel pendant une semaine - Idem pour le Birdland de Grenoble où ils passeront plusieurs semaines. On leur demande ensuite d'écrire et d'interpréter la musique d'un ballet, « Translation » puis, ils jouent dans une église, à Villars, reviennent quelques mois plus tard, à Paris. Ils ont été demandés pour procurer un fond sonore à une exposition qui se tient au Grand Palais: il se trouve que les visiteurs s'arrêtent, écoutent, et s’installent, avant de continuer leur visite. « Ce fut l'un des meilleurs concerts que nous ayons jamais donné. Quand cela va bien, il se passe quelque chose de différent d'avec les autres groupes, j'en suis certain. Des gens nous écoutent, viennent nous voir à nouveau, nous parlent, deviennent des amis véritables et certains nous aideront d'une manière que nous n'aurions pu soupçonner, que ce soit au Centre Américain ou dans des coins les plus reculés de la Dordogne».

Ainsi se crée une chaîne qui permet à Bachdenkel de survivre, de créer, de jouer. Aucune attache vraiment pro­fonde, aucune famille n'empêcheront jamais ces jeunes gens de partir quand ils le désirent à la recherche de contrat - qu'ils trouvent immanquablement avant da dépenser leur dernier centime; leur passé reste enfoui dans un autre pays. En 1970 ils décident d'enregistrer, pour concrétiser trois années de recherche. Les amis cassent leurs tirelires et bientôt, les bandes magnétiques s’imprègnent de la musique de leur futur album, «Lemmings»: le premier morceau n'en est pas achevé que, déjà, la temps qui leur est imparti est consommé. « La direction des studios Europa Sonar nous a alors offert le temps nécessaire et nous a également prêté le studio 16 pistes. Pour subsister, nous vendions notre matériel dès que nous n'en avions plus besoin pour le disque, l’ampli basse d'abord ensuite l’ampli guitare, etc.».
Période de travail acharné «Nous mangions, dormions dans le studio », de grande excitation (voir se créer la disque sans la possibilité de revenir sur certains détails puisque le matériel correspondant est vendu).

Pendant ce temps, des gens visitent les maisons de disques, une épreuve de « Lemmings » sous le bras. Rien ne se concrétise, et jamais les musiciens ne se mêlent ouvertement de ces tractations, tranquillisés par les offres mirobolantes des impresarii. Deux cent cinquante heures de studio auront été nécessaires à la réalisation de « Lemmings » qui, au départ, devait comprendre trois faces. Il n'en reste plus que deux : « C'est un disque autobio­graphique, et ce qui reste est suffisant ». Musique qui prend source dans les trois drames personnels, survenus simultanément que chaque musicien se remémore sans cesse en des échos qui lui sont nécessaires car ils déclenchant chez lui le processus da création. Et si l'avenir apporte un confort moral et matériel au groupe? Karel Beer affirma: « Quand ça va bien, nous nous inquiétons». Ce qui laisse entrevoir des tempéraments peu ordinaires, mais, simultanément, on songe à la musique merveilleuse qui sortira alors de ces personnalités rendues de plus en plus malheureuses par un succès de plus en plus grand! Mais la musique de Bachdenkel est déjà si extra ordinaire que la vérification de ci- fait ne nous étonnerait guère.

Ces trois romantiques des années 60, qui ont mis leurs noms dans un ordinateur pour nommer leur groupement, ouvrent des horizons. Justement parce qu'il n'est en aucune façon tourné vers les Etats-Unis, ce trio met un point final à l'ère des successeurs des Cream, Ils prouvent qu'une guitare, une batterie, une basse, guidés par une émotion commune, peuvent obtenir un résultat au moins analogue à celui auquel sont arrivés ceux qui, depuis des centaines d'années, écrivent des multitudes de partitions – pour tenter de représenter le mieux possible la complexité de ce qu’ils ressent.

 

Now this is a good one if you speak (read) Italian,
the person who wrote this knows things that the band have long since forgotten
or never even knew happened... incredibile but no doubt all true.

BACHDENKEL sono formati nel '68 da PETER KIMBERLEY (b,k,v), COLIN SWINBURNE (g,k,v) e BRIAN SMITH (d,v). Nel Settembre di quell'anno il gruppo suona al Cannon Hill Park assieme a ROY HARPER e VELVET OPERA destando parecchio scalpore e nel '69 il gruppo è considerato la migliore speranza "underground" di Birmingham e anche la stampa (Rolling Stones) se ne accorge. Il 3 Luglio '69 i Bachdenkel supportano i BLOSSOM TOES al Country Club e in Settembre registrano l'interessante "Through The Eyes Of A Child", ricco di sfumature psichedeliche, come possibile singolo. Il 30 Gennaio '70 suonano a Birmingham assieme a SKIN ALLEY e CARAVAN, dopodiché il gruppo viene spedito in Francia per tenere alcuni concerti che poi non si materializzano ! I nostri non demordono e alla fine ottengono di suonare regolarmente in un club di Grenoble, costruendo a poco a poco un discreto seguito. Rifiutano quindi le proposte di parecchie case discografiche locali perché vogliono registrare un album senza alcuna pressione esterna. Nella tarda primavera del '70 i Bachdenkel iniziano a registrare cosi' a Parigi il "3 sided" album "Lemmings", vendendo la strumentazione mano a mano che l'hanno usata in studio ! Alla fine del '71 il manager/produttore KAREL BEER (k,g), che co-firma molti pezzi del gruppo, entra in contatto con la Cbs Inglese che sembra interessata all'album e viene intervistato da MELODY MAKER. La band riappare per qualche data in patria, il 2 Luglio '72 è all'Implosion (la Roundhouse di Chalk Farm) con BOBBY WHITLOCK, BRETT MARVIN, LEO KOTTKE, F.F.& Z., il 27 dello stesso mese suona alla Hampstead Town Hall e suona in questo locale ogni Giovedì per tutto il mese di Settembre. Sembra che questa volta i contatti siano a buon punto con al Wea, ma il lavoro viene pubblicato solo nel 1973 dalla Philips Francese. Il 33 giri, prodotto da Beer che suona anche l'organo in "Come All Ye Faceless", mostra un tipico stile progressive non privo, allo stesso tempo, di energia e melodia, come in "The Settlement Song" e "Strangerstill". Tra l'altro l'etichetta sul disco riporta facciata 2 e facciata 3, che fine ha fatto la prima ?. Seguono concerti nel continente (e anche in Gran Bretagna nel Luglio '72), partecipazioni a spettacoli teatrali (tra cui "Magic Circus" di JEROME SAVARY) e nuove registrazioni che culminano con le session dell'autunno '75 che verranno pubblicate 3 anni dopo con il titolo di "Stalingrad". A questo secondo album, che vede Beer citato come mebro effettivo della band, partecipano anche ANDY SCOTT (pr,k,eng) e IRVIN MOWREY (v) e il lavoro si sviluppa in trame decisamente piú melodiche, come nel piacevole brano di apertura "The Whole World" e con qualche rassomiglianza anche vocale ai GENESIS, ma senza comunque scadere mai nella banalità. Mowrey è un busker Americano che nel '71 aveva inciso col violinista Inglese MALCOLM WATSON un raro e apprezzato album per la Epic Francese ("Subway" -Epic 64541), a cui seguirà un ulteriore album in duo ("Busker" - Riverdale '76) e un album solista ("Continental Draft"(sic) -Initial '79) in cui suonano anche i Bachdenkel. Malcolm Watson aveva fatto parte, alla fine del 1970, dei THETA PEOPLE, assieme a IVAN WATSON (pn), DAVE MITCHELL (s) e CHRIS JUDGE SMITH (ex-VAN DER GRAAF GENERATOR), con un'unica incisione conosciuta, reperibile in "Democrazy" dello stesso Judge Smith. "Lemmings" viene ristampato in Inghilterra nel '77/78 (Initial IRL 001) e la ristampa in CD contiene l'EP originalmente dato in omaggio nelle prime copie della ristampa, mentre quella di "Stalingrad" presenta anche materiale inedito, live e alternate tracks, tra cui la citata "Through The Eyes Of A Child" e una diversa versione di "An Appointment With The Master" registrata nel Gennaio '73 unicamente per scopi promozionali. Da segnalare anche le "apocalittiche" copertine disegnate da LUCIANO LANATI.

Now these are also probably good if you speak (read) German.
come via http://www.babyblaue-seiten.de/index

Mit ihrem zweiten und letzten Album "Stalingrad" aus dem Jahr 1977 hatten die in Frankreich lebenden Briten Bachdenkel ein Album veröffentlicht, das sehr melodische Rockmusik bietet, die sich im gemäßigt-progressiven Fahrwasser bewegt. Auch wenn der kyrillisch geschriebene Albumtitel gleich an das Grauen des Krieges und eine menschenverachtende Kriegsmaschinerie erinnert, so bewegt sich der musikalische Inhalt keinesfalls in den zu erwartenden dramatischen Gefilden. Stattdessen herrscht ein schöner Melodienfluss vor, der gezielt um symphonische Einschübe erweitert wird. So entfalten die recht songorientierten Kompositionen trotz ihrer vordergründigen Schlichtheit einen erhabenen Charakter, der sich an manchen Stellen gezielt in einem eleganten Symphonic-Sound entlädt.

Eine filigrane Saitenbearbeitung dominiert das Geschehen. Meist werden die entspannten Melodien von dem Spiel zweier Lead-Gitarristen getragen. Nur ganz sporadisch sind mal dezente Synthieeinsätze vernehmbar. Der Gesang ist zwar recht zurückhaltend gehalten, wird aber sofort als angenehm empfunden. Der klare Lead-Gesang passt hervorragend zu dem melancholischen Grundcharakter der Kompositionen. Ohne jegliche Bombastausflüge entfaltet die Musik von Bachdenkel gerade in ihrer Schlichtheit eine spröde Schönheit. So laden Songs wie "The Whole World (looking over my shoulder)" und "Seven Times Tomorrow" einfach zum Zurücklehnen und Genießen ein.

Bei dem vorherrschenden Wohlklang ist es sehr schwierig, jetzt Vergleiche mit anderen Bands zu ziehen. Mit der symphonischen Komplexität ihrer britischen Landsleute sind Bachdenkel kaum vergleichbar. Vielmehr ist es der Band gelungen, ihrem melodischen Songmaterial gezielt symphonische Tupfer zu verleihen. Auch wenn dies auf eine äußerst zurückhaltende Art und Weise geschieht, so erzielt gerade diese sparsam dosierte Symphonik ihre überzeugende Wirkung. Es ist wohl nicht zu verleugnen, dass die Briten gewisse Einflüsse aus der Singer-Songwriter-Ecke und sogar Westcoast-Ecke in ihren melodischen Stil eingebaut haben. Dies macht sich insbesondere in den schönen Gesangsharmonien bemerkbar. Der entspannte Charakter der Kompositionen lässt im progressiven Bereich auch ganz leichte Parallelen zu dem Sound von Camel erkennen. In solch hymnischen Midtempo-Songs wie "(It´s always) Easy To Be Hard" und "Xenophon" erinnern Bachdenkel auch ein wenig an die zur gleichen Zeit in Deutschland aktiven Landsleute Nektar.

Mit dem wehmütigen "Ctalingpad" wird der getragen-symphonische Abschluss des Albums eingeleitet. Das instrumentale Titelstück "Stalingrad" markiert dann das progressive Ende der damaligen LP. Es folgen noch ganze 10 Bonustitel, worunter drei bislang unveröffentlichte Singles, vier live im Studio aufgenommene Titel des eigentlichen Albums und zwei Aufnahmen aus dem Archiv der Band zu finden sind. Der Großteil dieser Songs ist absolut hörenswert, wobei sich die Band im Fall der Singles von einer softrockigen Seite präsentiert und noch mehr Wert auf mehrstimmig vorgetragene Refrains gelegt wird. Leider schließt die CD der 1975 in Cannes aufgenommene Titel "Bo Bo´s Party" ab, der in einer grottenschlechten Bootlegqualität daherkommt und absolut überflüssig ist. Die Band entschuldigt sich im Booklet aber ausdrücklich für diese grauselige Soundqualität und weist darauf hin, dass dieser kurze Ausschnitt mehr oder weniger aus historischen Gründen auf der vorliegenden CD veröffentlicht wurde.

Insgesamt liegt mit dem Album "Stalingrad" ein hochmelodisches Werk vor, das ein sehr hörenswerter Beleg dafür ist, dass auch songorientierte Rockmusik eine symphonische Tiefe entfalten kann.

 

Das Debüt "Lemmings" der in Frankreich ansässigen britischen Band Bachdenkel wurde bereits 1970 aufgenommen, aber erst drei Jahre später veröffentlicht. Das Werk war ursprünglich als ein dreiseitiges Album konzipiert, was schon als Indiz dafür angesehen werden kann, dass hier eine Formation für die damalige Zeit recht ambitioniert zur Sache ging. Nach fruchtlosen Verhandlungen mit diversen englischen Plattenfirmen wurden die Aufnahmen von Philips in Frankreich der Öffentlichkeit zugänglich gemacht. Dies war auch höchste Zeit, denn Bachdenkel bieten auf ihrem Erstlingswerk hochklassige Rockmusik, die noch mit Versatzstücken aus den gerade erst vergangenen 60er Jahren versehen ist.

Die sieben Songs des eigentlichen Albums "Lemmings" präsentieren sich sehr gitarrenlastig und werden nur stellenweise um dezente Orgel- bzw. Klaviertöne erweitert. Hauptsongschreiber Colin Swinburne steuert mächtige Gitarrenwände bei, die sich in diversen Schichten regelrecht übereinander stapeln und somit für einen kraftvollen Sound sorgen. Stilistisch sind Bachdenkel auf ihrem Debüt noch eindeutig irgendwo zwischen songorientiertem Flower-Power-Rock und psychedelischen Ausflügen einzuordnen. Auch die späten Beatles können somit als weitere Referenz herangezogen werden. Mit dem eigentlichen Progressive Rock haben die Kompositionen folglich kaum etwas gemeinsam. Dennoch sind durchaus progressive Elemente feststellbar, welche den musikalischen Inhalt von herkömmlichen Rockgefilden entfernen.

Meist wird aus einem traditionell-rockigen Songansatz heraus eine stetige Spannungssteigerung herausgearbeitet und dann zum hymnisch-kraftvollen zweiten Teil übergeleitet. Nach angenehmen, relaxten Gesangspassagen, die eine Nähe zum Singer-Songwriter-Bereich offenbaren, drängt eine vielschichtige Saitenbearbeitung den musikalischen Inhalt in dynamische Gefilde. Hier agieren Bachdenkel unerwartet schroff und Swinburne lässt die Saiten auch mal so richtig schön "dreckig" schrammeln. Diese energiegeladenen Passagen sind dann besonders im Fall der Nummer "The Settlement Song" psychedelisch eingefärbt.

Sämtliche Titel leben von der behutsamen Herausarbeitung anspruchsvoller Arrangements sowie dem Gegensatz zwischen verträumten und mächtigen Passagen. Im abschließenden Song "Come All Ye Faceless" entwickelt sich auf Grundlage eines stampfenden Rhythmusses ein klagender Abschluss eines wirklich hörenswerten Albums. Als Bonustracks folgen noch drei Titel von einer damaligen E.P.