"Abreuvant les Sillons"


Du 8 Septembre au 15 Octobre 2005

78 - 78 tours

Exposition collectif de
Jérôme Mesnager, Muriel Louette, Nemo, Tati Mouzo, Isabelle Galhaut
Jean Christophe Ditroy, Richard Ballard, Philippe Jacquet, Randy Suharini
Elisabth Hoffova, Jeb Loy Nichols, Panama Red, Anne-Andrée Caron

photos du vernissage

Le 11 octobre lors du concert de Steve James & Del Rey à La Java
Steve a aveuglement fait le tirage à sort.

Pour voir qui a gagné le disque cliqué sur le photo
suspense

545 euros ont été versés au New Orleans Musician's Clinic

Pour voir le catalog des oeuvres dans l'expo
cliquez sur le gramaphone ci-dessous

the entire catologue of works can be seen by clicking on the gramophone above


Quoi faire avec des centaines de 78 tours des classiques de jazz par
Duke Ellington, Count Basie, Django Reinhardt, Lester Young, Billie Holliday, Ella Fitzgerald avec des titres qui évoquent des images tels que S ultry Sunset, D iiminuendo in Blue, Magenta Haze, Viper’s Dream, The Naked Dance, Zig Zag, Stormy Weather ou Blue Turning Grey Over You ?
Ces disques sur des labels mythiques Swing, Blue Star, King, Odeon, Jazz Selection et Society ont été emboîtés depuis des décennies sans que la moindre note sort de leurs sillons. Entre temps les enregistrements ont été re-édité en vinyle et sur CD. Ils n’intéressent plus ni les spécialistes ni les collectionneurs. De temps en temps ils se font remarqué pour leur taille, poids voir beauté. Ceux qui étaient autrefois une source de la musique un témoignage audible des performances majeures dans le monde du jazz américain sont devenus des objets. Un rond noir en shellac qui évoque une période quand la musique était moins accessible et plus éloquent.
C’est en contemplent les titres des morceaux que j’ai eu l’idée de distribué les compositions qui se prêtaient le mieux à une image à des peintres qui pourront transposer une partie de la collection en œuvres d’art.
 Sacrilège ! Ont crié nombre de gens (des peintres y compris) quand j’ai expliqué ce que j’avais l’intention de faire avec cette masse de musique encombrant et sans utilité évident. Mais un disque qu’on écoute plus n’a pas d’avenir et son passé est sourd. Prenons les comme support pour créer des œuvres capable de refléter non seulement la génie des interprètes mais aussi ceux des auteurs qui nous ont donné déjà des titres à ces tableaux. Je suis certain qu’ils apprécieront et s’ils étaient toujours parmi nous en auront accroché sur leurs murs avec fierté et plaisir.

Karel Beer